En cas de sinistre dans votre logement assuré, vous devez savoir comment être indemnisé. Vous devez connaître les garanties de votre assurance habitation pour savoir ce qui est couvert. Les démarches à suivre sont essentielles : il faut contacter votre assureur dans les plus brefs délais et lui fournir tous les documents nécessaires. L’indemnisation dépendra ensuite de la valeur des biens endommagés et des garanties souscrites. Vous devez prendre en compte les cas particuliers tels que les objets de valeur, les biens professionnels ou encore les animaux domestiques. En suivant ces conseils, vous pourrez être indemnisé au mieux en cas de sinistre.
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Assurance habitation : les garanties de base
Les garanties de votre assurance habitation varient selon les compagnies d’assurance et les formules souscrites. Certaines garanties sont considérées comme étant des garanties ‘de base’. Elles couvrent généralement les dégâts dus à un incendie, une explosion ou encore un dégât des eaux. L’assurance habitation comprend souvent une responsabilité civile qui vous protège en cas de dommages causés à autrui dans le cadre de votre logement.
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Il faut vérifier si ces garanties suffisent réellement à couvrir vos besoins. Par exemple, la plupart ne prennent pas en compte certains risques tels que le vol avec effraction ou encore les catastrophes naturelles telles qu’une tempête ou une inondation.
Il est donc vivement recommandé d’étudier attentivement votre contrat pour ajouter toutes les options supplémentaires qu’il vous faut. Parmi celles-ci peuvent être incluses : l’assurance pour objets précieux (bijoux, tableaux), la protection juridique et même l’option perte d’emploi qui prend en charge vos loyers pendant quelques mois après avoir perdu votre emploi.
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Il faut connaître les différentes garanties proposées par son assurance habitation afin de s’y retrouver si jamais un sinistre devait se produire dans son logement assuré.
Sinistre habitation : les étapes à suivre
Si un sinistre se produit dans votre logement, la première chose à faire est de contacter rapidement votre assurance habitation pour les informer. Effectivement, plus vous tardez à signaler le sinistre, plus la prise en charge sera difficile et risque d’être remise en question. Les compagnies d’assurance exigent souvent que les déclarations soient faites sous 5 jours ouvrés après le sinistre.
Dans certains cas (notamment pour les cambriolages), il faudra aussi déposer une plainte auprès des autorités compétentes (police ou gendarmerie). Cette démarche permettra de justifier l’existence du sinistre et facilitera la procédure.
Lorsque vous contactez votre assureur, pensez bien à lui fournir toutes les informations nécessaires concernant le sinistre : date et heure de l’événement, description précise des dommages subis ainsi que leurs causes éventuelles. Vous pouvez joindre des photos si cela peut aider à mieux comprendre la situation.
Ensuite, votre assureur mandatera un expert qui viendra sur place constater les dégâts. Il faut que ce dernier puisse accéder facilement aux lieux afin qu’il puisse effectuer son travail correctement. Selon la gravité du sinistre, l’expert pourrait même demander une expertise complémentaire ou faire appel à un architecte ou un ingénieur-conseil.
Une fois cette étape terminée, vous devrez remplir avec précision tous les formulaires fournis par votre assurance habitation qui sont nécessaires au traitement de votre dossier. Vous y indiquerez notamment la liste des biens endommagés ainsi que leurs valeurs respectives. Il est donc recommandé de conserver les factures d’achat ou encore les photos pour justifier de la valeur des objets.
Votre assurance habitation vous fera une proposition d’indemnisation en fonction du sinistre et de vos garanties souscrites. Si cette indemnisation ne vous convient pas, il sera possible de négocier avec votre assureur ou encore de faire appel à un médiateur en cas de conflit.
Comment est calculée votre indemnisation
L’indemnisation proposée par votre assurance habitation sera donc calculée en fonction des différents éléments de votre dossier. La méthode la plus courante pour évaluer la valeur des biens endommagés est l’utilisation d’une grille tarifaire, qui permettra de déterminer leur valeur à neuf ou leur vétusté.
Vous devez savoir que le montant de l’indemnisation peut varier selon les garanties souscrites dans votre contrat d’assurance habitation. Par exemple, si vous avez souscrit une option ‘bris de glace’, cela signifie que les dommages causés aux vitres et aux miroirs sont couverts par cette garantie spécifique. De même, si vous avez opté pour une garantie ‘vol’, cela engendrera un remboursement différent en cas de cambriolage avec effraction ou sans effraction.
Il faut noter qu’il existe aussi des franchises (montant minimum restant à la charge du sinistré) qui peuvent impacter le montant final de l’indemnisation perçue. Vous devez bien connaître vos obligations en tant que souscripteur, mais aussi être informé des différentes garanties possibles et des éventuels coûts additionnels afin de choisir une police qui conviendra parfaitement à vos besoins spécifiques.
Assurance habitation : les cas particuliers
Voici quelques cas particuliers qui méritent une attention particulière lors d’un sinistre dans votre logement assuré :
• Les objets de valeur : si vous possédez des objets de grande valeur tels que des bijoux, des œuvres d’art ou encore du mobilier ancien, vous devez les déclarer à votre assureur pour qu’une évaluation précise soit effectuée. Dans le cas contraire, ces biens risquent de ne pas être couverts par l’assurance.
• Les travaux réalisés sans autorisation : si vous avez effectué des travaux dans votre logement (par exemple, en aménageant les combles), il est nécessaire de vérifier auprès de votre mairie et/ou syndic s’il était obligatoire d’obtenir une autorisation préalable avant leur réalisation. Si tel est le cas et que cette formalité n’a pas été respectée, l’indemnisation proposée par l’assureur pourrait être réduite voire même annulée.
• La sous-location : si vous avez loué une partie ou la totalité de votre logement à un tiers (sous-location), cela doit aussi être mentionné dans le contrat d’assurance habitation. Effectivement, certains contrats excluent automatiquement ce type d’utilisation du bien immobilier assuré.
Vous devez donc être vigilant sur ces différents points afin que tous les aspects soient pris en compte lorsqu’un sinistre survient dans votre logement assuré.